Huile de chanvre normalisée à 6,4 % de cannabidiol (CBD)
Le cannabidiol (CBD) est une molécule phytocannabinoïde contenue dans le chanvre (Cannabis sativa) au même titre que la substance psychotrope bien connue, le tétrahydrocannabinol (THC). Contrairement à ce dernier, le CBD ne présente toutefois aucune propriété stupéfiante.
Le THC a été le premier constituant psychoactif découvert dans la marijuana (1-3), mais il a fallu attendre les années 1990 pour identifier le système de signalisation endogène qu’on appelle désormais le système endocannabinoïde. Il s’agit d’un système de signalisation dans lequel interviennent des messagers produits par l’organisme (endocannabinoïdes) et des récepteurs spécifiques localisés sur les membranes externes des cellules (les récepteurs CB1 et CB2).
Le principe est simple : l’organisme produit des messagers endocannabinoïdes lorsqu’il estime en avoir besoin, puis ces messagers se lient aux récepteurs qui leur correspondent, ce qui déclenche des réponses cellulaires variées comme la stimulation de l’appétit, la limitation de la transmission synaptique, l’anti-nociception (soulagement de la douleur), l’hypothermie ou la réduction de la locomotion spontanée (4).
On sait par exemple que les endocannabinoïdes sont efficaces pour inhiber la transmission des fibres nociceptives de petit diamètre (qui interviennent dans le phénomène de la douleur) et pour diminuer la libération de neurotransmetteurs tels que la substance P, responsables de la transmission de la douleur. Ce qui est moins simple, en revanche, c’est que ce système influence plusieurs mécanismes complexes comme la neuroplasticité, l’apoptose, la neuroinflammation ou la mémoire traumatique.
Il se trouve que les plantes produisent des molécules qui ressemblent fortement à ces molécules endocannabinoïdes, au point de pouvoir se fixer (avec une affinité plus ou moins forte) sur les mêmes récepteurs. Certaines d’entre elles produisent des réponses cellulaires très proches de celles des endocannabinoïdes, voire des réponses amplifiées, comme c’est le cas du THC.
Le cannabis contient plus de 200 types de ces molécules qui imitent les endocannabinoïdes, dont le cannabidiol (CBD) qui peut compter jusqu’à 40 % d’extrait sec.
Les récepteurs CB1 et CB2 sur lesquels se lient les endocannabinoïdes et les phytocannabinoïdes ne sont pas localisés au hasard dans l’organisme. On les trouve plus particulièrement à la surface des cellules du cerveau humain, du système nerveux central et dans les tissus du système immunitaire. L’hippocampe (en particulier le gyrus denté) ainsi que le Globus pallidus, qui régule les mouvements (5), ont une densité de récepteurs CB1 très élevée. Les récepteurs CB2, en revanche, sont plutôt exprimés dans les tissus immunitaires (6). Ces localisations suggèrent une implication des cannabinoïdes dans la modulation de la mémoire, des émotions, de la douleur (chronique, inflammatoire ou neuropathique) (7-8) et des mouvements (9-10).
Le CBD se lie davantage aux récepteurs CB2, tandis que le THC se lie aux récepteurs CB1 avec une grande affinité. Lorsque le CBD se lie à ses récepteurs, il se produit une réaction en chaîne qui aboutit à une diminution de la libération des neurotransmetteurs.
La liaison du CBD aux récepteurs CB2 semble d’abord réduire la réponse inflammatoire. Le phénomène implique de multiples cibles cellulaires conduisant à une élévation du BDNF (une protéine qui encourage la croissance et la différenciation de nouveaux neurones), à une réduction des cellules de la microglie et à une baisse des médiateurs pro-inflammatoires (11-13). C’est cet effet anti-inflammatoire qui rend le CBD si intéressant pour le soulagement de la douleur.
Le CBD contribue donc à diminuer la production de cytokines inflammatoires, à préserver la circulation cérébrale durant les événements ischémiques et à réduire la neuroinflammation (14). Il contribue également à augmenter les niveaux d’adénosine dans le cerveau, ce qui est associé à la neuroprotection et à une diminution de l’inflammation (15). Il contribue aussi à activer les PPAR (16), des protéines qui agissent comme facteur de transcription de certains gènes impliqués dans l’inflammation et la transmission de la douleur.
Plusieurs études ont montré qu’il favorise par ailleurs la vasodilatation (17-18) et aide à réduire les espèces réactives de l’oxygène (ROS) ainsi que la peroxydation lipidique (19-21). Le CBD est impliqué par ailleurs dans la modulation de récepteurs n’appartenant pas au système endocannabinoïde. Les récepteurs de la sérotonine, par exemple, semblent jouer un rôle dans les effets thérapeutiques du CBD.
Le CBD peut diminuer l’intensité et l’impact des symptômes associés à l’anxiété chronique ou au stress chronique (22-23). L’imagerie humaine a permis de montrer que le CBD affectait des aires du cerveau impliquées dans la neurobiologie de plusieurs désordres psychiatriques. Une étude a montré qu’une simple dose de CBD, administrée oralement à des volontaires sains, modifiait l’activité de repos dans les aires limbiques et paralimbiques (24-25).
Des recherches ont également mis en évidence une atténuation potentielle de la mémoire associée à des expériences traumatiques.
Le CBD jouit actuellement d’une faveur qui ne se dément pas avec le temps. Si la part imputable aux « médias » n’est pas négligeable dans ce succès, celui-ci semble plus lié aux propriétés du CBD, aujourd’hui bien documentées. En résumé, voici les propriétés mises en évidence dans les études in vitro, animales ou cliniques humaines (26) :
Après extraction, le CBD est dilué dans l’huile extraite des graines de chanvre.
En temps normal, l’huile de graine de chanvre ne contient que très peu de CBD (0,0025 %). Le CBD est surtout présent dans les fleurs de Cannabis sativa et, à un degré moindre, dans les feuilles et non pas dans les graines. CBD Oil 6 % contient donc une huile de graine de chanvre à laquelle il a été ajouté une quantité de CBD extraite des fleurs de chanvre.
Quand le cannabis pousse, il produit de la THC-A et du CBD-A, et non pas du CBD ou de la THC. C’est lorsqu’on chauffe les deux molécules qu’elles sont décarboxylées en leurs formes actives (27). La transformation du CBD-A en CBD peut aussi se faire de façon plus lente par l’exposition de la molécule à la lumière, à la chaleur (les fluides gastriques sont à une température de 37 °C) ou avec le temps (28). CBD Oil 6 % contient bien du CBD et non du CBD-A, en plus des nombreux autres phytocannabinoïdes présents en plus modestes quantités.
Contrairement au cannabis « de la rue » qui contient généralement autour de 15 % de THC, le cannabis utilisé ici n’en contient pas. Il ne présente donc aucun effet stupéfiant sur le consommateur et dispose d’un excellent profil de sécurité chez l’homme.
Une fois ingéré, le CBD est rapidement distribué dans l’organisme. Sa nature lipophile lui permet de passer rapidement à travers la barrière hémato-encéphalique et de gagner ainsi les tissus cérébraux. Il n’altère pas le rythme cardiaque et n’influe ni sur la pression sanguine ni sur la température corporelle. La demi-vie du CBD est d’environ 9 heures : il est ensuite excrété dans l’urine sous une forme métabolisée.
Il n’y a à ce jour pas le moindre problème de santé publique associé à l’utilisation nutritionnelle du CBD. La forme softgel et la pureté des ingrédients garantis par Supersmart permettent un usage sans contre-indication particulière.
CBD Oil 6 % peut être associé à InflaRelief Formula, une formule optimisée contre les troubles de l’inflammation, Natural Pain Relief, un antidouleur naturel universel, et Posinol 50 mg, un extrait d’Apocynum venetum contribuant à la relaxation mentale.
Notes
Ce produit ne doit pas se substituer à une alimentation diversifiée et équilibrée, et à un mode de vie sain. Respecter les conseils d'utilisation, la dose journalière conseillée et la date limite d'utilisation. Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes, et aux enfants de moins de 15 ans. Tenir hors de portée des jeunes enfants. A conserver dans un endroit sec et frais.
Références
Dose journalière : 2 softgels Nombre de doses par boîte: 15 |
Quantité |
Cannabidiol (CBD) de 156, 25 mg d’huile de chanvre non psychotrope standardisée à 6,4% de CBD | 10 mg |
AJR non définis. Autres ingrédients : huile d’olive issue de l’agriculture biologique. |
Gratuit
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