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Anti-âge : de nouvelles révélations fascinantes sur les flavonoïdes

Plusieurs études récentes mettent en lumière le potentiel des flavonoïdes pour vieillir en bonne santé. Que nous apprennent-elles vraiment ?

Flavonoïdes pour la longévité

Flavonoïdes : les polyphénols de la longévité ?

Les flavonoïdes désignent une classe de molécules de la famille des polyphénols (1). Omniprésents dans les plantes vasculaires, ils se subdivisent en 7 sous-classes selon leur structure chimique : les flavonols, les flavanols, les flavanones, les flavones, les chalcones, les isoflavones et les anthocyanes.

Ces composés se concentrent dans les fruits, les légumes, les légumineuses et les céréales, dont ils pigmentent les pétales ou les péricarpes, ainsi que dans les noix. Dans notre alimentation, ils se massent de manière notable dans les agrumes, les fruits rouges, le thé vert ou encore le cacao (2).

Ce n’est pas tout à fait un hasard si les flavonoïdes suscitent un intérêt croissant en matière de recherche anti-âge. Il est en effet admis qu’ils exercent un rôle clé dans la stratégie défensive des végétaux en les protégeant des stress environnementaux – tels qu’une exposition au froid ou aux UV, une invasion pathogène, une blessure ou une privation de nutriments (3). Ils accroîtraient de fait leur longévité en préservant leur intégrité physique. Reste à savoir si cet « effet bouclier » se transpose à l’échelle humaine... et de quelle manière.

Nutrition anti-âge : que révèlent les dernières études sur les flavonoïdes ?

Une décélération du vieillissement biologique

Une première étude transversale publiée en 2024 conforte cette hypothèse (4). En compilant les données de 5 391 adultes américains collectées lors de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition entre 2007 et 2018, les chercheurs ont relevé une association négative entre les apports alimentaires en flavonoïdes et l’accélération du vieillissement, certaines sous-classes (flavones, flavanones, flavan-3-ols et flavonols) semblant exercer une action plus marquée.

Une seconde étude, s’appuyant elle aussi sur les résultats du NHANES, a plus précisément calculé l’âge biologique du corps entier et de certains organes de 3 193 participants pour les comparer à leur âge réel, ou âge chronologique (5). Un écart négatif entre ces deux valeurs suggère donc un ralentissement du processus de vieillissement biologique. Les conclusions révèlent que les personnes présentant les apports en flavonoïdes les plus élevés vieilliraient moins vite que les autres sur le plan biologique, notamment au niveau cardiaque (- 0,96) et hépatique (− 3,19).

Une action protectrice large spectre

Une ultime revue fournit des éclairages sur les mécanismes d’action précis des flavonoïdes, conséquences d’une potentielle activité anti-inflammatoire et antioxydante (6).

Au niveau cardiovasculaire, il apparaît ainsi que les flavonoïdes interagiraient avec les cellules endothéliales des parois vasculaires, qui régissent la vasodilatation, et les réactions d’oxydation du cholestérol LDL, impliquées dans la formation de plaques d’athérome. Au niveau hépatique, une publication tierce rapporte une possible amélioration de la tolérance au glucose ainsi qu’une augmentation des taux intracellulaires de glutathion (le plus puissant des antioxydants endogènes) (7).

Les flavonoïdes trouveraient également des applications en neuroprotection. En s’opposant à la peroxydation lipidique et aux espèces réactives de l’oxygène, mais aussi en stimulant la production de nouvelles cellules neuronales, ils constituent une piste de plus en plus sérieuse pour freiner le déclin cognitif du sujet âgé.

Ces précieuses molécules limiteraient également la prolifération et l’accumulation des cellules dysfonctionnelles dans les tissus, tenues pour responsables de nombreuses maladies métaboliques et dégénératives liées à l'âge. Elles interféreraient avec les processus d'apoptose et d’autophagie, inhiberaient certaines cytokines pro-inflammatoires, et interviendraient plus globalement dans la réponse immunitaire innée et adaptative.

De façon plus secondaire, les flavonoïdes concourraient également à préserver la jeunesse et l’éclat de la peau. Ceci en piégeant les radicaux libres et en inhibant certaines enzymes qui affectent les protéines structurelles du tissu cutané (collagénase, élastase), ou impliquées dans le phénomène d’hyperpigmentation (tyrosinase).

Comment intégrer plus de flavonoïdes dans son alimentation ?

Il est essentiel de végétaliser son assiette en mettant l’accent sur les fruits et légumes colorés (jaunes, orange, rouges, violets...), qui indiquent très souvent une présence de flavonoïdes. Il est également conseillé de diversifier les sources (pour piocher dans une palette de bienfaits plus large), mais aussi de respecter la saisonnalité des produits (ceux cultivés hors saison, notamment sous serre chauffée avec des apports nutritifs contrôlés, sont moins soumis aux agressions naturelles et synthétisent donc moins de flavonoïdes pour se défendre). Enfin, il est également possible de recourir à des compléments alimentaires de flavonoïdes pour maximiser facilement et efficacement ses apports.

La fisétine, à l’assaut des cellules sénescentes

La fisétine est un flavonol présent en quantités conséquentes dans la fraise, plus modestement dans la pomme, l’oignon, le concombre et le kaki. Les scientifiques voient en elle un prometteur sénolytique – capable de cibler les cellules sénescentes « défectueuses ». Elle bloquerait notamment certaines voies de signalisation cellulaire ainsi que plusieurs cytokines pro-inflammatoires (dont le TNFα, l'IL-6 et le facteur de transcription NF-κB). Elle réagirait aussi directement avec les espèces réactives de l'oxygène générées en cas de stress oxydatif en se comportant comme un agent réducteur (8).

-Le complément Fisetin affiche un dosage imbattable de 500 g de fisétine.

La quercétine, un atout cœur

Présente en abondance dans les oignons, les câpres ou les pommes, la quercétine est un flavonol structurellement proche de la fisétine. Ses propriétés biologiques étendues, allant de la modulation de la réponse inflammatoire à la régulation du stress oxydatif en passant par la normalisation lipidique, ouvrent la voie à de nouvelles approches pour lutter contre les affections du vieillissement, en particulier celles touchant à la sphère cardiovasculaire (9).

-Notre quercétine anhydre brevetée Super Quercetin est 170 % mieux absorbée que les formes classiques.

La lutéoline, un frein potentiel au vieillissement cérébral

Retrouvée dans le céleri, le thym et le poivron vert, la lutéoline compte parmi les flavones les plus communes. Modulatrice du vieillissement cutané, elle se positionne aussi comme une candidate sérieuse à la neuroprotection. Une étude a pointé sa capacité potentielle à atténuer la sénescence cérébrale chez le rat vieillissant, avec une amélioration de la fonction mitochondriale et une régénération des neurones hippocampiques (10).

-La lutéoline du complément Luteolin est extraite naturellement des coques d’arachides.

La dihydromyricétine, une source de jouvence prometteuse

Extraite de la vigne chinoise ou du bambou, la dihydromyricétine (ou DHM) est un flavanonol usuellement employé en soutien à la détoxification hépatique. Serait-elle sur le point d’entamer une reconversion dans le domaine de l’anti-âge ? Peut-être. Une étude laisse en effet penser que la DHM pourrait prolonger la durée de vie et la santé des drosophiles (en inhibant les signalisations pERK et pAKT), ce qui retarderait leur sénescence musculaire et intestinale (11). Des résultats d’autant plus édifiants que cet insecte partage avec nous les mêmes mécanismes génétiques du vieillissement...

-Dihydromyricetin s’appuie sur un extrait d’Ampelopsis grossedentata normalisé à 98 % de dihydromyricétine.

L’hespéridine, pour la perméabilité capillaire

L’hespéridine est un rutinoside, un flavonoïde naturellement contenu dans la peau des agrumes tels que l’orange, le citron ou le pamplemousse. On lui prête une action vitaminique P (« P » pour perméabilité des capillaires sanguins) qui lui vaut d’intégrer certains traitements veinotoniques et vasculoprotecteurs de la médecine conventionnelle. D’autres travaux ont plus globalement relevé ses effets notables sur la réactivité microvasculaire, la pression artérielle et les biomarqueurs de risque cardiovasculaire (12).

-Hesperidin Methyl Chalcon est un dérivé méthylé de l’hespéridine qui présente une meilleure absorption intestinale que la forme originale.

La naringine, un postulant à la cardioprotection

Elle aussi cachée dans les agrumes, la naringine donne au pamplemousse sa saveur amère. Si ce flavanone remplit des fonctions biologiques remarquablement étendues (réduction de la peroxydation lipidique, métabolisme des glucides et des acides gras, modulation des réponses immunitaire et inflammatoire...), c’est dans la protection cardiovasculaire qu’il semble tout particulièrement se distinguer (13).

-Exploitant toutes les parties du fruit (pulpe, peau et graines), notre extrait de pamplemousse Grapefruit Extract est dosé à 99 % de naringine.

L’apigénine

Logée dans le céleri, la camomille, le thym ou encore le thé, l’apigénine est une flavone dont les propriétés pharmacologiques ne cessent de s’étoffer au fil des découvertes scientifiques. Elle fait actuellement l’objet de recherches intenses dans les troubles neurodégénératifs, en ce qu’elle pourrait réactiver certaines voies de la mémoire et ralentir la formation de dépôts amyloïdes dans le cerveau.

-L’apigénine figure parmi les 9 composés bioflavonoïdes réunis dans la super-synergie FlavoLife, aux côtés de la quercétine, de la fisétine, de l’hespéridine et de la lutéoline.

Le conseil SuperSmart

Références

  1. Panche AN, Diwan AD, Chandra SR. Flavonoids: an overview. J Nutr Sci. 2016 Dec 29;5:e47. doi: 10.1017/jns.2016.41. Erratum in: J Nutr Sci. 2025 Jan 29;14:e11. doi: 10.1017/jns.2024.73. PMID: 28620474; PMCID: PMC5465813.
  2. Kozłowska A, Szostak-Wegierek D. Flavonoids--food sources and health benefits. Rocz Panstw Zakl Hig. 2014;65(2):79-85. PMID: 25272572.
  3. Safe S, Jayaraman A, Chapkin RS, Howard M, Mohankumar K, Shrestha R. Flavonoids: structure-function and mechanisms of action and opportunities for drug development. Toxicol Res. 2021 Jan 20;37(2):147-162. doi: 10.1007/s43188-020-00080-z. PMID: 33868973; PMCID: PMC8007671.
  4. Zhong J, Fang J, Wang Y, Lin P, Wan B, Wang M, Deng L, Tang X. Dietary flavonoid intake is negatively associated with accelerating aging: an American population-based cross-sectional study. Nutr J. 2024 Dec 20;23(1):158. doi: 10.1186/s12937-024-01052-x. PMID: 39707398; PMCID: PMC11661325.
  5. Xing W, Gao W, Zhao Z, Xu X, Bu H, Su H, Mao G, Chen J. Dietary flavonoids intake contributes to delay biological aging process: analysis from NHANES dataset. J Transl Med. 2023 Jul 21;21(1):492. doi: 10.1186/s12967-023-04321-1. PMID: 37480074; PMCID: PMC10362762.
  6. Păcularu-Burada B, Cîrîc AI, Begea M. Anti-Aging Effects of Flavonoids from Plant Extracts. 2024 Aug 2;13(15):2441. doi: 10.3390/foods13152441. PMID: 39123632; PMCID: PMC11311508.
  7. Liao Y, Lv F, Quan T, Wang C, Li J. Flavonoids in natural products for the therapy of liver diseases: progress and future opportunities. Front Pharmacol. 2024 Oct 24;15:1485065. doi: 10.3389/fphar.2024.1485065. PMID: 39512816; PMCID: PMC11540641.
  8. Yousefzadeh MJ, Zhu Y, McGowan SJ, Angelini L, Fuhrmann-Stroissnigg H, Xu M, Ling YY, Melos KI, Pirtskhalava T, Inman CL, McGuckian C, Wade EA, Kato JI, Grassi D, Wentworth M, Burd CE, Arriaga EA, Ladiges WL, Tchkonia T, Kirkland JL, Robbins PD, Niedernhofer LJ. Fisetin is a senotherapeutic that extends health and lifespan. EBioMedicine. 2018 Oct;36:18-28. doi: 10.1016/j.ebiom.2018.09.015. Epub 2018 Sep 29. PMID: 30279143; PMCID: PMC6197652.
  9. Aghababaei F, Hadidi M. Recent Advances in Potential Health Benefits of Quercetin. Pharmaceuticals (Basel). 2023 Jul 18;16(7):1020. doi: 10.3390/ph16071020. PMID: 37513932; PMCID: PMC10384403.
  10. Younis RL, El-Gohary RM, Ghalwash AA, Hegab II, Ghabrial MM, Aboshanady AM, Mostafa RA, El-Azeem AHA, Farghal EE, Belal AAE, Khattab H. Luteolin Mitigates D-Galactose-Induced Brain Ageing in Rats: SIRT1-Mediated Neuroprotection. Neurochem Res. 2024 Oct;49(10):2803-2820. doi: 10.1007/s11064-024-04203-y. Epub 2024 Jul 11. PMID: 38987448; PMCID: PMC11365848.
  11. Fan X, Zeng Y, Fan Z, Cui L, Song W, Wu Q, Gao Y, Yang D, Mao X, Zeng B, Zhang M, Ni Q, Li Y, Wang T, Li D, Yang M. Dihydromyricetin promotes longevity and activates the transcription factors FOXO and AOP in Drosophila. Aging (Albany NY). 2020 Dec 3;13(1):460-476. doi: 10.18632/aging.202156. Epub 2020 Dec 3. PMID: 33291074; PMCID: PMC7835053.
  12. Morand C, Dubray C, Milenkovic D, Lioger D, Martin JF, Scalbert A, Mazur A. Hesperidin contributes to the vascular protective effects of orange juice: a randomized crossover study in healthy volunteers. Am J Clin Nutr. 2011 Jan;93(1):73-80. doi: 10.3945/ajcn.110.004945. Epub 2010 Nov 10. PMID: 21068346.
  13. Salehi B, Fokou PVT, Sharifi M, Zucca P, Pezzani R, Martins N, Sharifi- J. The Therapeutic Potential of Naringenin: A Review of Clinical Trials. Pharmaceuticals (Basel). 2019 Jan 10;12(1):11. doi: 10.3390/ph12010011. PMID: 30634637; PMCID: PMC6469163.
  14. Salehi B, Venditti A, Sharifi M, Kręgiel D, Sharifi J, Durazzo A, Lucarini M, Santini A, Souto EB, Novellino E, Antolak H, Azzini E, Setzer WN, Martins N. The Therapeutic Potential of Apigenin. Int J Mol Sci. 2019 Mar 15;20(6):1305. doi: 10.3390/ijms20061305. PMID: 30875872; PMCID: PMC6472148.

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