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COVID-19, confinement : interview de la naturopathe Lisa Salis

SuperSmart a interviewé Lisa Salis, experte en naturopathie et nutrition. En vidéo à distance, la thérapeute diplômée vous livre ses conseils pour bien affronter la période et tout simplement pour vivre mieux.

La naturopathe Lisa Salis confinée dans son salon

(Transcription à l'écrit sous la vidéo)

SuperSmart : Depuis plusieurs mois, tous les regards sont tournés vers le coronavirus du COVID-19. En complément des indispensables gestes « barrière » (distanciation sociale, lavage des mains...), que conseillez-vous à nos lecteurs pour éviter toute contamination ?

LISA SALIS : Le port du masque est la première des préventions. J’ai la chance d’avoir acheté un très bon masque, car j’ai passé 3 mois en Indonésie et là-bas la pollution est terrible, donc je l’utilise dès que je sors faire les courses. Si besoin, de nombreux tuto montrent comment en fabriquer un « maison ».

Ensuite, la meilleure des barrières est de limiter au maximum ses déplacements et de respecter le confinement. Il faut donc un peu s’organiser pour les courses. Consommer les aliments les plus fragiles en premier et garder les autres et les produits congelés pour les semaines suivantes.

Auriez-vous des conseils spécifiques relatifs au confinement ?

L.S. : Le confinement est le moment idéal pour se recentrer sur l’essentiel. Je pense que c’est le moment de penser à tout ce que l’on peut mettre en place pour améliorer sa vie et son impact écologique.

Concernant sa vie, on peut faire le point sur ce que l’on aime et sur toutes les activités qui nous animent afin de les planifier plus souvent à l’avenir. Ce qui nous nourrit n’est pas que dans l’assiette. Nos relations, nos passions, nos loisirs, notre orientation professionnelle, notre épanouissement spirituel sont autant d’éléments qui nous nourrissent tout autant que nos aliments. J’invite toujours mes consultants à faire ce travail pour se diriger vers une vie qui leur correspond davantage et qui leur apporte plus de joie au quotidien.

Ensuite, rien ne sert d’être heureux dans un monde qui se meurt. Alors, il est temps de prendre le temps de lister toutes les choses que l’on peut mettre en place pour adopter un mode de vie plus respectueux de notre environnement. Pour aller plus loin, j’ai écrit un article complet sur le défi écologique.

Quels plantes ou nutriments indiqueriez-vous à nos lecteurs confinés pour les aider à rester en forme, à combattre le stress ou autre ?

L.S. : Pour équilibrer les surrénales et soutenir l’organisme face aux effets du stress, je conseille particulièrement l’ashwagandha, une excellente plante adaptogène qui soutient le système nerveux et améliore notre réponse au stress. À coupler encore une fois avec du magnésium, car qui dit carence en magnésium dit sensibilité accrue au stress.

L’huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora L.) est extrêmement puissante pour renforcer l’immunité, et très bien tolérée. Les personnes qui doivent l’éviter sont les asthmatiques, les personnes épileptiques, les femmes enceintes de moins de 3 mois et les nourrissons de moins de 3 mois. En dehors de ces contre-indications, je conseille de mélanger 3 g avec 3 g d’huile végétale au choix en massant le thorax, 3x/jour.

Cette huile essentielle est aussi intéressante car elle porte l’énergie du métal en médecine chinoise. Cet élément est associé à l’énergie du gros intestin et du poumon. Elle agit spécifiquement sur la notion d’immunité en aidant le corps à trancher. Cette image du métal qui tranche nous révèle ses effets sur la capacité à poser ses limites avec son environnement ; que ce soit dans le cadre relationnel ou face à des éléments pathogènes.

(Avant toute utilisation d’huile essentielle, appliquer une goutte dans le pli du coude pour vérifier qu’il n’y ait pas de rougeurs dans les heures qui suivent.)

En dehors de cette période particulière, quels sont les problèmes ou les carences que vous rencontrez le plus fréquemment chez les personnes qui viennent vous consulter ?

L.S. : Les carences en fer, zinc, vitamine D, magnésium, iode sont courantes. Et pourtant sans eux, l’immunité est HS !

Cela dit attention, car de nombreux compléments contiennent du fer. Or se complémenter en fer alors que nous n’en manquons pas est pro-oxydant.

Toute complémentation en fer doit TOUJOURS être précédée d’une analyse de sang qui confirme un déficit ou une anémie.

Sur quels signes un naturopathe se base-t-il pour remonter aux causes des déséquilibres pouvant affecter une personne ?

L.S. : Le naturopathe effectue un bilan de vitalité. Suite à différentes observations et à un long questionnaire, il est à même d’évaluer le terrain de la personne qui le consulte. Ce terrain dépend de sa constitution (ou de son profil), mais aussi de ses habitudes de vie et de ce qu’on appelle la toxémie (charge potentielle en toxiques et toxines).

Le terrain du consultant, ses symptômes, ses antécédents et ses analyses de sang récentes, permettent aux naturopathes de mieux comprendre la cause potentielle de ses maux.

Cela dit, même si la cause des maux intéresse davantage le naturopathe que les symptômes, le but premier de son accompagnement est d’agir en prévention, non pas pour retrouver la santé mais pour la PRÉSERVER.

Et quelles sont la ou les substances naturelles que vous conseillez le plus souvent ?

L.S. : Je recommande systématiquement de la vitamine D d’octobre à mars, à tous les âges, pour les personnes qui vivent dans nos latitudes ou plus au nord encore.

Je recommande très souvent du magnésium et chez les femmes, associé à de l’huile d’onagre. Ce n’est pas systématique, mais beaucoup sont carencées en magnésium et en GLA, ce qui favorise les troubles prémenstruels.

Ensuite, j’aime beaucoup l’ashwagandha qui pour moi est LA plante qui soutient nos rythmes de vie complètement fous.

À l'inverse, vous est-il arrivé de suggérer des solutions plus surprenantes, pour des problèmes très spécifiques peut-être ?

L.S. : Pour le diabète de type 2 oui. Je conseille une diète stricte, visant à améliorer l’état de ce que j’appelle « la gastro cellulaire ».

Cette pathologie est la manifestation d’un trop-plein de sucre. Les cellules doivent faire face à des apports massifs de glucose et toutes les cellules en sont gorgées.

Le corps est d’une intelligence infinie et pour stopper l’assimilation du sucre, la cellule devient résistante à l'hormone pancréatique, ou celle-ci n’est plus produite car rappelons-le, la nutrition cellulaire et l’assimilation du glucose s’opèrent en présence d'hormone pancréatique.

Comment le diabète de type 2 est-il traité aujourd’hui ? On injecte de l'hormone pancréatique pour forcer la cellule à absorber ce sucre massivement. C’est un non-sens absolu. Sans parler des 3 yaourts par jours recommandés aux diabétiques alors qu’il s’agit du premier aliment à stopper en raison de son index d'hormone pancréatique qui bat tous les records… Donc par rapport aux recommandations actuelles, mon accompagnement du diabète de type 2 est plutôt surprenant !

En cas d’hypothyroïdie, je donne toujours un antiviral car j’ai de bons résultats avec la piste virale présentée par le Dr Donatini. Ça ne fait pas tout, mais je pense que l’on sous-estime encore les causes des virus EBV, HPV 1 et 2 ou du CMV par exemple. C’est pourquoi la quercétine et la griffe de chat sont des compléments que je conseille très souvent.

Enfin, j’ai dernièrement découvert les travaux et l’avis du Dr Nawrocki, notamment sur le COVID-19. Il indique comment ce virus ARN s’attaque à l’ADN humain et comment inhiber son action. En première intention, des extraits de Pao Pereira semblent être très efficaces pour inhiber la transcriptase reverse. La régulation du fer est très importante aussi. Mais je vous invite à vous pencher sur son travail pour en savoir plus. Précisons qu'en cas d'infection au COVID-19, les dernières recommandations suggèrent d'éviter les plantes contenant des dérivés de l’acide salicylique.

Y a-t-il un ou plusieurs derniers conseils que vous voudriez indiquer à nos lecteurs pour les aider à améliorer leur qualité de vie ?

L.S. : S’il vous plaît, n’attendez pas de souffrir pour prendre soin de votre santé. J’ai vu trop de personnes me dire qu’elles ne savent plus par quoi commencer en raison de tous les symptômes qu’elles cumulent. Or changer ses habitudes dans l’urgence est encore plus difficile.

Il est tellement plus simple d’agir en prévention ! Apprendre à connaître son corps, à identifier l’alimentation qui lui est réellement bénéfique et les quelques compléments qui l’aident au quotidien sont des choses très simples mais dont les impacts sont énormes sur le maintien d’une bonne santé !

Et où peut-on vous retrouver pour une consultation ou pour bénéficier de davantage de vos conseils ?

L.S. : Actuellement, je ne fais que des suivis de mes anciens consultants car mon agenda est bien plein. J’axe mon travail sur la prévention santé à travers HYGIE, mon Académie de la Santé Préventive 100 % en ligne, qui est ouverte à tous.

Je continue de publier des épisodes sur mon podcast AU MIEUX DE TA FORME, mes articles sur mon site et mes réseaux sociaux. J’anime d’ailleurs un LIVE tous les lundis à 19h sur Instagram (@lisasalislife) pour répondre aux questions des personnes qui me suivent sur ce réseau.

Merci pour votre interview !

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